• Retrouvez en audio (ou écrit:)) les chroniques de Nathalie FRONTEL Journaliste à France info et spécialiste des questions environnementales
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  • Lancé à la rentrée 2008-2009, à l'initiative du ministère de l'griculture et de la pêche, Un fruit pour la récré est à l'origine une action nationale expérimentale de distribution, hors restauration scolaire, d'un fruit par semaine aux enfants dans les écoles primaires.

    Ce programme est destiné aux écoles en ZeP qui bénéficient dès lors d'un cofinancement à hauteur de 50 % des partenaires privés(CCMSA(2) et groupama) pour une participation globale de 300 000 euros. En 2008, 92000 enfants de 556 écoles en ont bénéficié.

    Lien du ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche


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    es représentants de trente-deux pays d'Europe et du pourtour méditerranéen ont adopté, lundi 22 décembre, sur les bords de la mer Morte, en Jordanie, une déclaration définissant les principes d'une future stratégie commune de gestion de l'eau en Méditerranée, au moment où la pénurie d'eau s'aggrave dans la région. La conférence, coprésidée par la France, l'Egypte et la Jordanie, était organisée dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), lancée le 13 juillet.
    La question de l'eau "constitue un véritable test pour l'UPM", a déclaré le ministre français de l'écologie et du développement durable, Jean-Louis Borloo, qui coprésidait la réunion. "Si nous parvenons à nous mettre d'accord sur un sujet aussi vital, l'UPM aura fait la preuve de sa légitimité politique", a-t-il poursuivi.

    L'approvisionnement en eau douce est un enjeu crucial en Méditerranée, où les pays des rives méridionale et orientale disposent de très faibles ressources. En 2005, la population méditerranéenne "pauvre" en eau - c'est-à-dire vivant avec moins de 1 000 m3 par an et par habitant - s'élevait à 180 millions de personnes, soit presque un quart de la population des pays membres de l'UPM. Parmi elles, soixante millions se trouvaient en situation de pénurie (moins de 500 m3/an).

    Cette situation va en s'aggravant, du fait de la croissance démographique, des conséquences du changement climatique et des pollutions, qui rendent l'eau impropre à la consommation. "Nous savons qu'au rythme où vont les choses, les ressources en eau disponibles baisseront de façon dramatique et irrémédiable, dans des régions déjà soumises à un stress important, a affirmé M. Borloo. Avec, à la clef, des risques de déstabilisation majeurs." Dans de nombreuses régions, les fleuves et aquifères sont partagés entre plusieurs pays, ce qui accroît les risques de conflits.

     

    Les Etats confrontés au manque d'eau cherchent d'abord à trouver de nouvelles sources d'approvisionnement : multiplication des forages, création de barrages, construction de pipelines. Ces politiques atteignent leurs limites : de nombreux pays surexploitent leurs ressources, compromettant le renouvellement de leurs nappes souterraines, ou puisent dans leurs réserves fossiles.

    Peu de gouvernements tentent en priorité d'agir sur la demande en eau, par exemple en réparant les fuites dans les réseaux de distribution ou en améliorant les techniques d'irrigation agricole, principale consommatrice. Les marges de progrès sont pourtant considérables. Une meilleure gestion permettrait d'économiser un quart de la consommation, selon les travaux du plan Bleu, l'organisme des Nations unies chargé de la Méditerranée.

    La déclaration de la mer Morte engage les pays signataires à rationaliser leur usage de l'eau. Selon le texte, la stratégie visera cinq objectifs : adaptation au changement climatique ; équilibre entre offre et demande ; protection et réhabilitation des milieux naturels ; dépollution de la Méditerranée ; technologies et usages efficients de l'eau. Elle devrait être adoptée en 2010, et s'accompagner de réalisations concrètes et reproductibles, à même de l'incarner.

    L'objectif est de rompre avec la logique incantatoire des initiatives euroméditerranéennes précédentes. "Au lieu de débattre de préfinancements pendant des années, nous voulons partir de projets concrets et aller chercher les financements", a affirmé M. Borloo.

    Une première liste de projets a été rendue publique. Elle comprend, par exemple, la gestion efficiente de l'eau agricole dans la vallée du Jourdain, l'évaluation des risques liés à la remontée du niveau de la mer dans le delta du Nil, l'installation de petites unités de dessalement fonctionnant à l'énergie solaire au Maroc et en Tunisie, le projet de canal reliant la mer Rouge à la mer Morte...

    Pour réussir, ce processus devra dépasser plusieurs obstacles, en particulier la réticence des Etats à élaborer des politiques concertées sur une ressource relevant de leur sécurité nationale. Et leur difficulté à remettre en cause des droits de prélèvements et des habitudes acquises de longue date, en particulier dans le secteur agricole.

    Gaëlle Dupont

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  • Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a annoncé mercredi une enveloppe supplémentaire annuelle de 12 millions d'euros afin d'atteindre l'objectif fixé lors du Grenelle de l'environnement de tripler la surface des terres consacrées au bio en France d'ici à 2012, de 2 à 6%.

    "Je compte sur cette mesure pour encourager, à partir de l'année 2009, l'engagement de surfaces plus importantes dans la conversion pour l'agriculture biologique", a déclaré le ministre qui inaugurait mercredi les IIe Assises du bio, le jour même où les députés devaient commencer à examiner le projet de loi Grenelle I.

    Cette rallonge annuelle de 12 millions d'euros sera versée pendant trois ans et s'ajoutera à une enveloppe actuelle de 22 millions consacrée aux aides à la conversion pour les agriculteurs qui souhaitent se mettre à la production biologique, a-t-on précisé au cabinet du ministre.

     

    Ce coup de pouce budgétaire va permettre de déplafonner les aides, jusqu'ici limitées à 7.600 euros par an et par exploitation, a précisé le ministre.

    "J'ai compris que ce plafonnement était un frein, je l'ai levé", a souligné M. Barnier.

    L'objectif est d'inciter les exploitants de grandes cultures, comme les céréaliers, à se mettre au bio alors qu'ils n'y avaient jusque-là pas intérêt en raison du plafonnement des aides.

    L'enjeu est d'autant plus important que l'objectif consiste à tripler les surfaces consacrées à l'agriculture biologique, de 2% à 6% en 2012.

    Le ministre a par ailleurs confirmé le doublement du crédit d'impôt agriculture biologique, de 2.000 à 4.000 euros, qui avait été proposé dans le cadre du Grenelle. Cette mesure prendra effet sur les revenus 2009, a-t-on encore précisé au cabinet du ministre.

    M. Barnier est aussi revenu sur les mesures prises dans le cadre de l'enseignement agricole où désormais "100% des élèves auront une formation à l'agriculture biologique au cours de leur cursus".

    Il a également rappelé l'objectif "particulièrement ambitieux", fixé par le Grenelle, qui prévoit d'introduire 20% de produits bio dans la restauration collective des établissements publics d'ici à 2012.


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