• À Mouscron (B), la poule est l'arme antidéchets

    mardi 02.03.2010, 05:06 - La Voix du Nord

     Par le passé, la ville a déjà procédé à deux distributions. Par le passé, la ville a déjà procédé à deux distributions.

    |  ENVIRONNEMENT |

    La ville de Mouscron, à un bec de Tourcoing, a décidé d'offrir deux poules pondeuses à chaque foyer volontaire pour inciter à réduire le volume des déchets ménagers. ...

     

    Pour les personnes intéressées, «  c'est double bénéfice », souligne le responsable de la cellule environnement de la municipalité, Christophe Denève  : non seulement ils réduisent le contenu des sacs poubelles en nourrissant les poules avec les déchets de cuisine quotidiens, mais ils bénéficient aussi en même temps une production d'oeufs frais à peu de... frais.

    Au total, la mairie de la commune de 52 000 habitants dispose d'un « stock » de cent poules à distribuer. Elles seront livrées par deux, « pour ne pas qu'elles s'ennuient ».

    Les candidats à l'adoption de gallinacés suivront une formation sur la meilleure manière de les élever et devront s'en gager à ne pas les manger avant deux ans.

    Et pour les appartements, me direz-vous ? Eh bien les Mouscronnois possédant un balcon pourraient se voir proposer, dans quelques années, le lombricompostage : des bacs à compost remplis de vers de terre très voraces.

    t PHOTO ARCHIVES CHRISTOPHE LEFEBVRE

     

    plus d'infos : http://www.mouscron.be/francais/accueil.html (taper le mot poule dans le moteur de recherche)


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  • Le monde.fr 21 décembre 2010

    photo_1205404802054-1-0.1291629398.jpgDéputés et sénateurs ont décidé, lundi 20 décembre à l’occasion de la commission mixte paritaire sur la loi de finances rectificative pour 2010, d’instaurer une taxe de 10 euros par kilogramme sur les sacs de caisse à usage unique en matière plastique non biodégradable. Mais son entrée en vigueur n’aurait lieu que le 1er janvier 2014.

    Il s’agit, selon les parlementaires, d’un “dispositif purement dissuasif” : la menace de l’application de cette taxation doit conduire à accélérer l’élimination de ces sacs.

    Le gouvernement, par la voix du ministre du budget, François Baroin, avait indiqué lors des débats au Sénat le 17 décembre, qu’il était opposé à cette mesure. “Nous considérons que le tarif retenu a un côté confiscatoire, qu’il s’apparente à une forme d’interdiction détournée, ce qui est contraire aux principes du droit communautaire”, avait expliqué M. Baroin.

    Les députés avaient adopté le principe de cette taxe dans le cadre du projet de budget pour 2011, avant que les sénateurs ne l’annulent afin “mieux” rédiger le contenu du dispositif. Charles de Courson (Nouveau Centre), l’auteur de cette proposition, avait indiqué qu’il s’agissait “d’éradiquer à peu près 1 milliard de sacs de caisse en plastique non biodégradable”. Il avait toutefois reconnu que le nombre de ces sacs a “diminué depuis 2002, passant de 10,5 milliards de sacs à 1 milliard en 2009″.


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