• Theraphosa blondi (ou leblondi) La mygale de Leblond

    Classification :
    Règne : Animalia
    Embranchement : Arthropoda
    Classe : Arachnida
    Ordre : Araneae
    Famille : Theraphosidae
    Genre : Theraphosa

    Elle porte un nom dérivé de Jean-Baptiste Leblond, naturaliste qui la découvrit en ayant exploré la colonie guyanaise dans les années 1797-1801.
    Elle fut ensuite décrite en 1804 par Pierre André Latreille.

    Localisation : On la trouve en Guyane française, au Brésil, en Guyane, au Suriname et au Venezuela.
    Biotope : Elle chasse sur le sol et vit au fond d'un terrier qu'elle creuse. Celui ci est tapissé de fils de soie qui conférerent une structure indéformable.

    Moeurs :
    Nocturne
    Terricole

     

     

    Description :
    Taille : Jusqu'à 30 cm. C'est l'une des plus grandes espèces de mygales découvertes à ce jour. Deux espèces (Theraphosa apophysis et Lasiodora parahybana) peuvent atteindre des tailles similaires, voire supérieures.
    Poids : 130 grammes
    Couleur : Elle est de couleur marron jusqu'au brun trés foncé, la coloration varie également à l'approche d'une mue, ou juste après celle-ci.
    Parfois des stries (chez les plus grosses) blanches à rosées sur les pattes.

    Elle a un céphalothorax, qui contrairement à celui des autres mygales, est parfaitement rond.

    Déplacement lourd.

    Dimorphisme sexuel:
    Le male ressemble à la femelle, est gros lui aussi, mais possède de gros bulbes copulateurs très développés qui le distinguent bien. Par contre, et faisant exception à la règle, il ne possède pas d’ergots tibiaux.

    Caractère :
    Cette mygale est rapide, urticante, imprévisible et particulièrement agressive, et sa stridulation met en garde. Si d'aventure, sa stridulation ou son bombardement de poils urticants, n'ont pas suffit à chasser l'intrus, elle n'hésitera pas un instant à faire face et à mordre.
    Délivré par des crochets de 2 cm, son venin est neurotoxique mais néanmoins peu actif sur l'être humain.

    Régime alimentaire :
    Insectivore surtout (grillons, criquets, blattes), carnivore (rongeurs, grenouilles, serpents, oisillons tombés du nid).

    Espérance de vie :
    De 6 à 15 ans pour les femelles.
    De 3 à 6 ans pour les mâles.

    Reproduction :
    Accouplement : Il n’est pas difficile et la femelle se laisse généralement faire. C’est le mâle qui est le plus à craindre car assez stressé.
    Ponte : 3 à 6 mois après l’accouplement, la femelle fait son cocon contenant de 100 à 400 oeufs.
    Incubation : 7 à 12 semaines.
    Au bout de 6 semaines, retirer la femelle, et laisser le cocon dans le terrarium, où il doit être en contact avec la toile-nursery qu’a fabriqué la femelle. En effet, cette toile va être utile aux jeunes pour effectuer leur première mue, ainsi suspendus. Il y aura presque toujours une cinquantaine de mygalons, rarement plus de 100 en tout cas.


    L’aspect des jeunes est très plumeux, et l’envergure large - 9.7 ko

    Mygalon

     

    Cette mygale est l'héroïne du film Arachnophobie (1990).

     

    Sensible au stress et au manque d’humidité, elle peut rater sa mue et mourir si vous ne faites pas attention. D’ailleurs, c’est l’une des difficultés majeures de l’après naissance des petits, qui, souvent, ne réussissent pas leur première mue qui les sort du stade larvaire. Le soucis c’est que les specimens sont gros et lourd, et il faut vraiment que tout soit réuni pour que sa vie soit longue et sans problème.

    Nous attirons votre attention sur le fait que, malheureusement, cette espèce est encore aujourd’hui prélevée dans la nature !! En effet, la chasse, qui a lieu le plus souvent à l’essence, est encore réalisé en Guyane et Brésil, pour les touristes peu scrupuleux ou les animaleries douteuses se moquant des conséquences sur leur survie en nature. Ce comportement est inacceptable alors que cette espèce est largement et heureusement reproduite de par le monde.

    Maintenance : Les mygales comme les reptiles, sont poïkilothermes, c’est à dire qu’elles ne peuvent vivre de façon prolongée à des températures trop basses, même si elles sont plus résistantes que les reptiles à priori. Seront nécessaires une hygrométrie égale à 80-90%, avec un réservoir d’eau peu profond et vaste (dans la nature cette espèce vit prés des cours d’eau, où il fait plus frais et plus humide), et des températures de 20°C la nuit et 2é-24°C le jour, avec un gradient thermique si possible qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat : vous verriez alors qu’elle affectionne la chaleur, pour passer la plupart de son temps prés du point le plus chaud. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Si le cordon n’est pas très puissant, vous pouvez le disposer à l’intérieur, mais toujours sur une paroi plutot qu’au sol. Comme les mygales ne demandent pas des installations très spacieuses, il est nécessaire de ne pas mettre de chaleur par le sol, car vous ne pourriez éviter que l’ensemble du substrat, dans tout le terrarium, soit chaud (trop chaud), aidant ainsi le développement rapide et incontrôlable des parasites. En substrat, préférez la tourbe de sphaigne, qui engendre un nombre de parasites négligeable : vous pourrez ainsi le changer 2 à 4 fois par an seulement, si vous entretenez régulièrement l’habitat de la mygale (retirer les restes de repas par exemple). Vous pouvez aussi utiliser certains substrats pour reptiles qu’il faudra changer plus souvent.

    Les mygales ont besoin d’un cycle normal jour/nuit.

     


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  • Cet adjectif est utilisé pour une plante dont on extrait une substance provenant de différents organes (tiges, racines, feuilles, fruits, graines).
    Cette substance sert à la préparation de colorants et de teintures ; utilisées dans la teinture des fibres textiles naturelles (laine, coton et soie), utilisées aussi dans les maquillages ou dans des colorants alimentaires.

    Aujourd'hui, ces colorants pourtant utilisés depuis l'Antiquité ont laissé la place aux colorants de synthèse.

    Parmis les plantes tinctoriales on peut citer

     

    Et aussi le Crocus sativus duquel on extrait le safran :

    Le henné :
     

    La garance des teinturiers :
     


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    Auteur : DUMÉRIL & BIBRON en 1836

    Nom anglais : Lined Flat-tail Gecko

    Noms synonymes :
    Ptyodactylus lineatus DUMÉRIL & BIBRON 1836
    Oiacurus (Lonchurus) lineatus — FITZINGER 1843
    Uroplates lineatus — GRAY 1845
    Ptyodactylus lineatus — DUMÉRIL 1851
    Lonchurus lineatus — FITZINGER 1867
    Uroplates lineatus — BOULENGER 1885
    Uroplatus lineatus — ANGEL 1942
    Uroplatus lineatus — KLUGE 1993
    Uroplatus lineatus — GLAW & VENCES 1994
    Uroplatus lineatus — RÖSLER 1995

    Localisation : Endémique de Madagascar (Est de l'île)

    Habitat : Sur les troncs des bambouseraies

    Uroplatus lineatus est une espèce de gecko nocturne et arboricole qui a un aspect plus longiligne que ses cousins uroplatus(d'où son nom lineatus, ainsi que par la présence de lignes longitudinales sur le corps).
    Les pattes sont fines et longues. Le corps est parcouru de lignes de couleurs dans le sens de la longueur de l'animal (ce qui est plutôt rare, les bandes étant en général transversales).
    Au niveau des couleurs on trouve des alternances de brun-marron plus ou moins sombres ou de beiges, voire de l'orange. Le dessus du dos est parfois tacheté, et le ventre est uni, souvent de couleur claire (notez que comme chez beaucoup d'Uroplatus il y a beaucoup de variations de couleur, en particulier des teintes franchement claires).


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  • Les Etats-Unis déclarent l'ours polaire menacé par la fonte des glaces arctiques

    Mais, en même temps, l'administration Bush a annoncé des directives limitant l'ampleur de cette protection pour ne pas contrarier l'exploration pétrolière et gazière en Alaska à proximité de l'habitat de ces animaux.

    "Aujourd'hui, je classe l'ours polaire comme une espèce menacée dans le cadre de la loi sur les espèces en danger", a déclaré le secrétaire aux Affaires intérieures en charge notamment des parcs nationaux, Dirk Kempthorne lors d'une conférence de presse.

    Mais celui-ci a aussi dévoilé des mesures administratives limitant en partie la pleine application de la loi "Endangered Species Act" ou ESA.

    "Ma décision sera accompagnée de directives administratives et de règles qui définiront l'étendue de son impact de manière à protéger les ours polaires tout en limitant des effets néfastes inattendus sur la société et l'économie des Etats-Unis", a expliqué M. Kempthorne.

    La décision de classer l'ours polaire espèce menacée sous la loi ESA s'appuie en particulier sur "l'importante disparition au cours des dernières décennies des glaces arctiques vitales pour la survie de cet animal", a-t-il ajouté.

    De plus, des modèles informatiques indiquent que "la calotte glaciaire va probablement continuer à fondre dans l'avenir", a souligné le secrétaire aux Affaires intérieures.
    "Dans la mesure où les ours polaires sont vulnérables à cette perte de leur habitat, ils vont probablement se retrouver selon moi en danger d'extinction dans un futur prévisible qui est dans ce cas 45 ans", a-t-il poursuivi.

    Selon des études scientifiques commandées par l'administration Bush, les deux tiers des ours polaires auront disparu d'ici 2050 en raison de la fonte des glaces arctiques due au réchauffement de la planète.

    Cette décision de placer l'ours polaire sous la protection de l'ESA avait fait l'objet d'une recommandation du directeur du service fédéral des pêches et des espèces sauvages en janvier 2007.

    L'administration Bush faisait aussi l'objet de fortes pressions au Congrès pour officialiser cette décision.

    Le représentant démocrate Edward Markey, président de la commission spéciale de la Chambre sur le réchauffement climatique et l'indépendance énergétique, avait surtout insisté pour que l'ours polaire soit déclaré espèce menacée avant l'octroi en février de concessions fédérales d'explorations pétrolières en Alaska.

    Ces permis concernent 30.000 hectares dans la mer de Chuckchi à proximité d'habitats d'ours polaires.

    "Après avoir retardé pendant des années cette décision, l'administration Bush a été forcée de faire face à la réalité selon laquelle le réchauffement menace l'ours polaire et que cet animal devait être placé sous la loi des espèces en danger", a déclaré mercredi M. Markey dans un communiqué.

    Mais, ajoute-t-il, "l'administration a simultanément annoncé des directives visant à permettre aux forages pétroliers et gaziers de se poursuivre sans contrôle dans l'Arctique, même si ces activités menacent d'extinction les ours polaires".

    Pour Carter Roberts, le président du World Wildlife Fund (WWF), la plus grande organisation mondiale de protection de la nature, "la décision de l'administration est une énorme victoire pour l'un des animaux les plus iconiques".

    "L'autre grand gagnant est la science qui s'est imposée sur la politique, en fournissant aux ours polaires une rémission", ajoute-t-il.

    Mais le responsable du WWF déplore aussi "le retard à mettre l'ours polaire sous la protection de l'ESA qui a ouvert (en février) la voie à une accélération de l'exploration pétrolière et gazière dans l'Arctique".

      En savoir plus sur l'ours blanc


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